En arrière, en avant ou parfois même sur place, mais surtout vers le haut parce que mes pieds refusent de se poser à plat, de s’ancrer dans le concret du sol et de faire face à leurs chaussures.
Vers le silence quand je fais tout pour que son ne se crée pas de manière optimale et franche, et que je refuse de me décider à articuler tout ce qui me semble évident, implicite, et qu’au bout du compte je ne dis pas. Sans compter ce que je n’arrive pas à conclure de manière convaincante.
Vers le néant tant je voudrais physiquement disparaître et jouer les femmes invisibles.
Dans le temps parce que trouver le bon tempo c’est un véritable casse-tête.
Oui, je suis depuis une éternité passée maîtresse dans l’Art de la Fuite (BWV 1080 ?) et après toutes ces années je commence seulement à l’admettre.
Parfois je suis juste horrifiée de voir à quel point sur un instrument on joue tout simplement ce qu’on est.
Heureusement qu’en ce moment j’ai un bon plombier…