Prenez une chauve-souris à pois nommée Anna. Faites la bouillir dans l’eau bleue du Danube jusqu’à ce qu’elle rosisse puis désossez-la. Dansez un peu avec sa carcasse. Assaisonnez au sud en patinant sur un cheval qui valse et régalez-vous : c’est prêt !
Pardon pour cette digression en forme de menu de sorcière, mais c’est en voyant la « playlist » pour le dernier/concert de l’année civile que l’idée de la recette de cuisine m’est venue. Pour le reste, il est toujours bon de savoir qu’un Strauss peut en cacher un autre, et que celui qu’on attend au tournant dans ce genre de circonstances légères, festives et cotillonneuses n’est pas forcément le plus intéressant du lot.
De Richard (le vrai Strauss pour moi) nous aurons donc le plaisir de servir, coincé au milieu de plats valsants très classiques pour la saison, un mini morceau de paradis, une version courte d’une Suite de Valses piochées dans le Rosenkavalier. La vidéo ci-dessous en présente un extrait différent mais les thèmes sont les mêmes, donc flacon, ivresse, kif kif etc… voici donc, pour le plaisir, un brin de romance exacerbée mais pas tarte, un morceau d’excès délicat, une page d’exaltation simple.
Et finis bien 2012, c’est un vœu !
A toi aussi bonne fin d’année. Tu sais que tes flocons s’arrêtent de tomber pendant que l’orchestre joue? Très délicats.
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C’est l’effet Strauss ! Magique ! Merci beaucoup, des sourires pour toi aussi, plein.
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Beaux nénés !
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C’est déjà fait (en toute modestie), merci 🙂
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