Parlons météo.
Et oui, quoi de mieux pour éviter les sujets qui fâchent et pour garder le nez fièrement pointé vers l’horizon que de lever les yeux au ciel en se plaignant ? Quoi de mieux pour ne pas répondre sincèrement à la centaine de « ça va ? » qui t’assaille chaque jour qu’un bon vieux sujet anodin bouseux, histoire de fuir en toute honnêteté, avec le regard franc et solide ?
Mais non, je ne suis pas amère (Luke, je suis ta mère)(ta mère, moi ? jamais !), je cherche juste un prétexte pour expliquer le fait qu’en regardant tomber la pluie ce matin, je me suis rappelé cette daube-là. Et crois-moi, c’est pas facile de vivre avec ce genre de mémoire, qui te balance régulièrement du synthétiseur, de l’épaulette galonnée, du cheveu crêpé et du Mad Max aseptisé plein les yeux. Cette salocochonnerie de mémoire qui n’a pas oublié – entre autres – Jermaine Jackson…
Sinon ça va, et toi ça va ? Faut que je file j’ai réunion mais on s’appelle, allez salut.
Oh merci pour ces retrouvailles ! Une chanson que j’ai adorée enfant… sans savoir que Jermaine Jackson l’interprétait (trop petite). Par la même occasion, j’ai redécouvert Pia Zadora, qui me rappelle drôlement Claire Prévost. Sacré jeu de correspondances 🙂
(Et sinon, moi, ça va. Je suis allée voir Menahem Pressler en concert grâce à toi : quelle poésie et quelle beauté ! Pas pu retenir mes larmes sur le 2e mouvement du 27e concerto de Mozart… Merci ! )
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De rien 🙂
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