Je sais maintenant quel est le fléau qui ruinera la splendeur de la couronne de Madame La Queen. Je ne te parle pas de la bière qui transformait hier la nuit de Cardiff en champ de bataille zigzaguant et titubant (soit tout le monde essaye d’éviter les chiures de mouettes, soit c’est la Brains – oui, c’est le nom de la welsh beer – mais c’est traumatisant : la Reine-du-basson et moi on a failli se faire vomir dessus en rentrant à l’hôtel).
Non, je te parle d’un vrai fléau qui touche toutes les classes (maintenant je le sais parce qu’on le croise même dans les palaces étoilés que mon bureau m’offre en tournée), il frappe violemment alors qu’il pourrait si simplement être évité. Surtout dans un pays dont la réputation place sa consommation en tête des clichés. Oui, tu as deviné, le drame ici c’est le thé.
Pas tous les thés, non, seulement celui qu’on te sert absolument partout, le thé le plus atroce qui soit : l’english breakfast en sachet. Impossible à avaler sans sucre et une tonne de lait tellement c’est de la raclure de poudre de feuilles âcre et râpeuse d’amertume. C’est le thé qui fait grimacer, alors que ce divin breuvage provoque en général chez moi des soupirs de bien-être et des moments d’extase. Je vendrais mon âme pour une vraie théière avec des longues feuilles qui badinent dans de l’eau fraîchement frémie… (oui, tu as deviné, je reviens du petit déjeuner, beurk). Et l’abomination y était déguisée en machin chic, quelle arnaque !
En vérité je te le le dis, l’english breakfast c’est le mal absolu.
(et sinon je file : aujourd’hui c’est repos et Cardiff a l’air vraiment chouette sous le soleil exactement !)
Est-ce qu’on t’a servi La Marmite avec ton english breakfast ? Parce que ça c’est un truc à remettre en route la guerre de 100 ans.
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Haha, je t’ai mis une photo dédicacée à ce fléau aujourd’hui 😉
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