Oui, je pourrais te faire le coup de la frangipane, sans problème.
L’histoire facile qui pourrait te tirer des larmes de rire apitoyé (ou pas), une vraie histoire de souvenir à la noix avec l’odeur de la craie dedans. Un récit qui expliquerait pourquoi j’ai un problème avec la galette (et pas que parce que je déteste les miettes). L’histoire d’une petite fille, timide au point que c’en est ridicule, qui préféra garder cachée derrière sa 12ème prémolaire de lait la fève qu’elle aurait pourtant dû être contente de trouver dans la pâte feuilletée, ce midi-là à la cantine. Et pourtant, qui n’a jamais rêvé de devenir Miss Galette et de défiler devant Alain Delon, hein ? Mais je m’égare.
Non non, à la place de faire pitié, je vais plutôt faire envie, va. Cette année, c’est moi qui ai eu la fève, et elle est là, en-dessous, entourée en vert. Après-demain j’aurai la joie de devoir me lever aux horreurs pour aller la chercher. Je sais, ça fait loin de la boulangerie, 4000 bornes à peu près, mais je suis sûre (et là c’est dommage que tu ne voies pas mon sourire béat qui crie youpi) qu’elle en vaut la peine, cette galette-là…
Oui, faut cliquer.