Toulousaines, toulousains et autres gourmets de passage, parlons un peu de choses qui font saliver, voulez-vous ?
Le Bibent est une maison située place du Capitole à Toulouse, un genre d’institution. Que j’ai connue en débarquant ici essentiellement parce cette brasserie faisait partie des endroits où boire et/ou grignoter en sortant des représentations d’opéras. Les chanteurs, musiciens et chefs d’orchestre en faisaient un lieu privilégié pour leurs troisièmes mi-temps, un peu désuet et guindé, mais tellement grandiose… et aussi plutôt vilain à mes yeux. Je n’arrêtais pas de me demander comment il avait été possible de repeindre les moulures et stucs de cette abominable couleur
caca marron qui alourdissait son allure indéniable, teinte tristouille dont on a une bonne idée pendant ce petit reportage sur le nouveau propriétaire des lieux. Car l’espace de quelques mois, Le Bibent a été mort.
Alleluia, resurrexit, fiat lux et tutti quanti : la brasserie a donc rouvert ses portes début juin, décrassée, rafraîchie, et le bain de jouvence lui a redonné son éclat Belle Époque si délicieusement pompeux.
La beauté de l’emballage est là, et l’accueil est classe mais pas empesé ni oppressant. Les réservations étant impossibles, on nous avait annoncé un temps d’attente qui s’est révélé exact, et que nous avons donc passé assis autour d’une table basse et d’un verre en salivant devant le menu et la carte des vins. La carte en question est plutôt belle et assez riche, et je ne parle pas juste sous-sous, vu que l’éventail permet des plaisirs sans ruine totale. De toute façon, en général, on est au Bibent face à des tarifs de type « grande brasserie » (je crois que la formule du midi est à 21€ pour deux plats, et le soir la carte propose des plats principaux autour de 25€ et des desserts vers 9€) (par exemple avec un plat, un dessert, un café et deux bouteilles, l’addition s’élève à 45€, mais personne n’est obligé de rentrer chez soi en marchant aussi peu droit que moi hier nuit, hein).
Et sinon, on mange comment ? Eh ben… avec le sourire et surtout avec plaisir et délice.
Christian Constant himself est là pour vérifier que les convives sont heureux avec sa cuisine traditionnelle tellement bien faite et terriblement goûteuse… Ah, les jus de cuisson des viandes !! (l’avantage d’être à plusieurs, c’est de pouvoir aller tester chez les autres histoire de voir si c’est aussi délicieux que dans son assiette à soi). Oh, les arômes riches et subtils à la fois du cassoulet !! (j’ai même eu le droit à des félicitations du Chef, vu qu’apparemment il est peu fréquent que les filles choisissent ce plat, bizarre…). Et si le salé est réussi, les desserts sont aussi bons que régressifs (je jure que la prochaine fois, je me jette sur les gaufres, ou sur la tarte au chocolat). Car il y aura des prochaines fois : je suis aussi conquise par la maîtrise de l’art culinaire que par le lieu, et c’est pas juste la faute aux petites bouteilles sympathiques !
Et comme ma vie a donc repris son cours gourmand normal, et ben je m’active : j’ai apéro foie gras, gnêk gnêk gnêk.
C’est clair que la fermeture du Bibent était une catastrophe internationale. Je me réjouis au plus haut point de la r’ouverture de ce très bel endroit, surtout par un chef qui a du galon. Et combre du bonheur j’y vais la semaine prochaine !!! Hiiiiiiiiiii !!!!!!!!!! (non non je suis pas hystérique du tout ^^ )
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Ha ha, tu sais que j’ai beaucoup pensé à toi en mangeant là-bas ? Tu vas adorer, je pense.
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Faudra qu’on y aille en amoureux (de la bonne bouffe) un soir ou un midi tous les deux :))
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Deal !!!
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Cassouleeeeeeeeeeeet *bave*
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Tu peux, tu peux, celui-là était savoureux et en plus (chose rare) il était bien mijoté, mais ses haricots se tenaient encore sans texture « trop bouilli ». Du grand art (tu la sens, la virée miam, hein, tu la sens ?)
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